Poetry
Ami que je ne connais pas, adieu.
Ton filet est troué
Ton âme sortie de l’ombre du col
La terre est vaste, les cartes aventurières
Il te reste de la route à faire
Pour me rejoindre.
Mais déjà le temps s’éclipse, paresse,
S’épuise
Et nous ne nous sommes toujours pas rencontrés.
Je ne t’attendrai pas.
Et puis comment te reconnaitrai-je ?
Je ne te remets pas sur mes photos.
Je m’en rappelle pourtant chaque instant
Elles ne parlent qu’à moi
Me laissent regretter
Cette ruelle que je n’ai pas remontée
Ce port lumineux que je n’ai pas humé
Ces filles offertes que je n’ai pas désirées
Tous ces regards qui m’interrogeaient et que je n’ai pas soutenus.
Hasard qui m’a fait bifurquer
Ici et non là
J’y retourne sans toi
Il me reste de belles années à vivre
Je n’ai plus de temps à perdre
Il y a tant à voir à trembler
A aimer, à boire
Et à jouer.
Pourquoi faut-il rentrer un jour chez soi ?
Ton filet est troué
Ton âme sortie de l’ombre du col
La terre est vaste, les cartes aventurières
Il te reste de la route à faire
Pour me rejoindre.
Mais déjà le temps s’éclipse, paresse,
S’épuise
Et nous ne nous sommes toujours pas rencontrés.
Je ne t’attendrai pas.
Et puis comment te reconnaitrai-je ?
Je ne te remets pas sur mes photos.
Je m’en rappelle pourtant chaque instant
Elles ne parlent qu’à moi
Me laissent regretter
Cette ruelle que je n’ai pas remontée
Ce port lumineux que je n’ai pas humé
Ces filles offertes que je n’ai pas désirées
Tous ces regards qui m’interrogeaient et que je n’ai pas soutenus.
Hasard qui m’a fait bifurquer
Ici et non là
J’y retourne sans toi
Il me reste de belles années à vivre
Je n’ai plus de temps à perdre
Il y a tant à voir à trembler
A aimer, à boire
Et à jouer.
Pourquoi faut-il rentrer un jour chez soi ?
J’écris d’un temps incertain
Où chaque jour est paraitre
Chaque virgule comparaitre
Où chaque nuit flambe à l’infini
Dès que s’embrase le matin.
Temps abstrait
Eructé d’un passé oublié laminé
Pilonné de complexité
De certitudes et de causalités
Je ments dans ce présent anodin.
Où chaque jour est paraitre
Chaque virgule comparaitre
Où chaque nuit flambe à l’infini
Dès que s’embrase le matin.
Temps abstrait
Eructé d’un passé oublié laminé
Pilonné de complexité
De certitudes et de causalités
Je ments dans ce présent anodin.
Dans “ami que je ne connais pas”
Navire qui boit sa peur
Aux bouteilles de l’océan
Me diras-tu où vont les pluies
Dans le vent qui s’émeut ?
Elles pleurent
L’espoir de l’arbre arrivé à la chute de ses feuilles
L’attente du chemin que l’horizon délaisse
La stupeur du rivage en apnée sous la mer
Entends-tu la glace craquer enfin,
Le sable ronger la montagne,
Ce mouvement imperceptible aux insectes ?
Une calme frayeur dit au jour : « réveille-toi »
Aux bouteilles de l’océan
Me diras-tu où vont les pluies
Dans le vent qui s’émeut ?
Elles pleurent
L’espoir de l’arbre arrivé à la chute de ses feuilles
L’attente du chemin que l’horizon délaisse
La stupeur du rivage en apnée sous la mer
Entends-tu la glace craquer enfin,
Le sable ronger la montagne,
Ce mouvement imperceptible aux insectes ?
Une calme frayeur dit au jour : « réveille-toi »
Dans “Mer”
J’ai marché dans la nuit
Non du pas de l’homme,
Celui qui vient,
Qui monte,
Pas de rapprochement,
De remonte-pente,
Pas d’une trajectoire au fond précise
Qui mène au cimetière
J’ai marché dans la nuit du seul pas qui tienne ;
Claudiquant aux bris de la lumière
Aux lueurs des premiers rais du jour,
Le pas du regard porte en lui ce que la vie porte en elle,
Libre d’aimer et d’oublier
Ivre d’envies.
Dans “Le pas du regard”
Non du pas de l’homme,
Celui qui vient,
Qui monte,
Pas de rapprochement,
De remonte-pente,
Pas d’une trajectoire au fond précise
Qui mène au cimetière
J’ai marché dans la nuit du seul pas qui tienne ;
Claudiquant aux bris de la lumière
Aux lueurs des premiers rais du jour,
Le pas du regard porte en lui ce que la vie porte en elle,
Libre d’aimer et d’oublier
Ivre d’envies.
Dans “Le pas du regard”
Les fenêtres des tours à minuit
Les flashes sur l’autoroute
Le phare au bout du déni de la presqu’ile
Regardent au-delà des mythes et de la mort
Les yeux du chat
Dans la neige
Dans la nuit
Les pas du chat
Hantent l’univers
Dans "Méditations avec le chat"
Mon ombre
Epouse les brins d’herbe
Racle la granularité rauque du mur
S’essouffle sous les nuages
Se dissout dans la nuit
Epouse les brins d’herbe
Racle la granularité rauque du mur
S’essouffle sous les nuages
Se dissout dans la nuit
J’habitais une seconde
Je rêve une heure
Je volerai une année
Survivre à l’éternité
Je rêve une heure
Je volerai une année
Survivre à l’éternité
Heureux le vent sans visage
Il n’a que les larmes de la montagne
A sécher
Il n’a que les larmes de la montagne
A sécher
Dans “J’habitais une seconde”
1 nuit
2 reflets
Dune 3
4 Touffe
5 Brise
6 Cri
Trace 7
Souf8fle
Eclair 9
0
Il gèle à pierre fendre
Il pierre à terre vendre
Il terre à mer rendre
Il mer à hiver tendre
Il hiver à désert cendre
Dans “Finisterre”
2 reflets
Dune 3
4 Touffe
5 Brise
6 Cri
Trace 7
Souf8fle
Eclair 9
0
Il gèle à pierre fendre
Il pierre à terre vendre
Il terre à mer rendre
Il mer à hiver tendre
Il hiver à désert cendre
Dans “Finisterre”
Would light people
Soon before fall
Wind drops water
Life dawn melts
Wild off
Between ice
and dead water
does the shell fall?
thunder flower and light
birch and insect
friend of owl
always smiling walking breathing
The autumn wind
Before every autumn
Every morning the dawn drops
The blue cloudy dawn
That makes the cloud insect
Would the insect listen to the sun
And the sun walk the light
The autumn light ?